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INTRODUCTION :

La grande aventure productiviste dont nous voyons les résultats a-t-elle été la cause-mème du progrès, en nous donnant accès à l'abondance, ou au contraires certains éléments de cette abondance joints à un respect plus grand pour la nature nous aurait-elle donné autant de satisfaction, de façon moins perturbante? Quelle que soit la conclusion, la science aura été la source d'une meilleure approche des problèmes, mais il est vrai qu'elle a eu besoin pour se développer de capacités d'observation croissantes liées à l'amélioration des appareils de mesure .

La croissance doit probablement beaucoup à l'amélioration de la santé, l'allongement de la vie et la hausse du niveau d'instruction, qui ont favorisé le développement d'une main d'oeuvre qualifiée . L'absence de conflit majeur, et aussi des prises de conscience politiques qui ont permis le soutien nécessaire de l'économie, ont joué un role également . Enfin, la machine a amélioré l'efficacité du travail humain . Au lieu de devoir compter sur ses seules capacités, l'homme peut commander un appareil qui agit alors à sa place .

Au fil du temps, la partie des machines qui s'est considérablement développée est celle consacrée à traiter les informations issues de l'extérieur ou de la machine elle-mème, afin de les transformer en ordres données aux parties actives de la machine. Un boitier électronique ou un ordinateur est utilisé à cet effet, et l'informatique qui a pour but le traitement de l'information va jouer un role important et rendre possibles des automatismes (et des démarches imitant l'intelligence et la pensée) de plus en plus sophistiqués .


COMMENT FONCTIONNE UN ORDINATEUR ?

Les procédés de l'électronique permettent de maintenir un système physique dans un état ou un autre, et de le faire influer, le moment venu, sur l'état que va prendre un autre système comparable. Un système dont l'état ne varie pas sauf si on décide de le faire varier s'appelle une mémoire. Les mémoires utilisées par les ordinateurs sont des condensateurs (système dont chacune des deux plaques ou armatures conserve la quantité de charge qui lui a été transmise) ou des imitations de tels consensateurs par des circuits imprimés sur les "puces" . Chaque mémoire est à deux états possibles, désignés par 1 et 0 (par exemple condensateur chargé ou déchargé) . Par leur association, plusieurs de ces mémoires peuvent mémoriser des nombres écrits en base 2, ou des informations quelquonques .


COMMENT FONCTIONNE UN ORDINATEUR ? (FIN)

Imaginons un ordinateur en fonctionnement. Il accomplit une succession d'étapes, dont chacune consiste à obtenir que telle mémoire voit son contenu modifié d'une façon bien définie . Cette succession nécessite un système appelé horloge qui fournit la succession des impulsions électriques nécessaires . Par ailleurs, il faut que la succession des étapes soit celle voulue par l'homme. Il faut donc que quelque part dans l'ordinateur se trouve la suite plus ou moins complexe d'instructions à exécuter. Enfin, il faut que les états de départ des mémoires aient été spécifiés, autrement dit il faut des données initiales .


INFORMATIQUE THEORIQUE .

On peut concevoir une théorie purement mathématique qui soit conforme au fonctionnement des ordinateurs . La meilleure théorie possible est probablement celle des machines à registre .

Donnons les définitions suivantes:
Nous appellerons formule ou instruction une des écritures suivantes : inc Ri ; dec Ri ; jmp [k] ; mov Ri,Rj ; jmpz Ri [k] ; halt . (Pour l'instant, il s'agit de successions de plusieurs signes sans aucune signification; par ailleurs, les signes i et j désignent des entiers 0, 1, 2, ...).
Nous appellerons programme une suite finie d'instructions . Nous appellerons machine un programme .
Nous appellerons données de départ des nombres en nombre n+1, désignés respectivement par R0, R1, R2, ..., Rn (souvent R0, R1, .., R4 suffisent).
Nous appellerons résultat ( sous-entendu résultat du fonctionnement de la machine constituée du programme donné à partir des données initiales indiquées) la nouvelle valeur de R0 définie par les mécanismes suivants : inc Ri augmente le nombre Ri de 1, dec Ri diminue Ri de 1, jmp [k] conduit à l'exécution immédiate de l'instruction qui est la kième après cette instruction jmp elle-mème (mais si k = -3 il s'agit de la 3ième avant ) . mov Ri, Rj rempace le nombre Ri par la valeur Rj . L'instruction jmpz Ri [k] a un peu le mème effet que l'instruction jmp , mais elle n'agit que si Ri = 0. Quant à l'instruction halt, elle provoque l'arrèt complet de la procédure .

N.B.: La définition ci-dessus suggère bien, dans chaque cas concret, la succession des taches à effectuer pour trouver le "résultat". Montrons le à l'aide d'un exemple. Considérons la machine:

jmpz R1 [3]
jmpz R2 [2]
inc R0
halt

Essayons de comprendre quel résultat va fournir cette machine si on choisit comme données de départ le triplet (0, a, b), autrement dit R0 = 0, R1 = a, R2 = b. La première instruction va ètre suivie d'effet si a = 0 (car alors R1 = 0), et conduira directement dans ce cas à l'instruction "halt" qui met fin à tout processus. Le résultat est donc alors 0, puisque R0 n'a pas varié. Si a est différent de 0, la première instruction ne produit aucun effet et on doit exécute la deuxième instruction. Si b = 0, on saute alors à "halt" et on s'arrète. Le résultat est dans ce cas 0. Mais si a et b sont différents de 0 l'un et l'autre, les instructions 1 et 2 ne produisent aucun effet et en exécutant la troisième instruction on augmente R0 de 1. Le résultat est donc 1. En résumé, le résultat est 1 si aucun des deux nombres a et b n'est nul, et 0 dans le cas contraire.
On voit sur cet exemple qu'une machine est une fonction réelle de plusieurs variables puisqu'elle transforme les nombres R0, R1, R2, ..., Rn en un nombre R'o qui est la nouvelle valeur de R0.

On peut énoncer le théorème fondamental suivant:
THEOREME: Pour deux nombres a et b, il existe un programme dont le résultat est leur somme, un autre dont le résultat est leur produit, et des programmes pour: le plus grand (ou petit) des deux nombres, le quotient approché de a par b, et le reste de la division de a par b.
(Le résultat peut aussi indiquer si a est premier. Un programme peut aussi, pour toute valeur de n, fournir la nième décimale du nombre pi).
Démonstration concernant la somme: Le programme ci-dessous, si on lui fournit les données de départ (0, a, b, 0, 0, 0), aboutit au résultat: R'o = a+b. Plus précisément, les données sont devenues: (a+b, a, b, 0, 0, 0). Voici ce programme, que nous allons ensuite commenter et expliquer:

mov R3, R1
mov R4, R2
jmpz R3 [7]
inc R4
dec R3
jmp [-3]
mov R0, R4
mov R3, R5
mov R4, R5
halt

Le principe du calcul est le suivant. L'instruction jmp [-3] permet de recommencer à exécuter la séquence précédente autant de fois qu'il le faudra. Que fait cette séquence? Elle augmente R4 et diminue R3 jusqu'à ce que R3 soit devenu nul. La valeur initiale de R3 a donc été transférée sur R4 (R3 a fait cadeau à R4 de 1 à chaque éxécution de la séquence), et R4 a donc comme valeur finale la somme des deux valeurs initiales. Or le début du programme a transféré sur R3 et R4 les valeurs a et b qui se trouvent dans R1 et R2. Donc la nouvelle valeur de R4 est a+b, qu'il suffit ensuite de transférer dans R0. Finalement, on rétablit R3 et R4 à leur valeur nulle initiale grace à R5 qui est resté nul.
(Remarque: mov Ri Rj ne modifie que Ri, et non pas la valeur de Rj).

 

POURQUOI L'INTERNET ?

L'homme est un ètre pensant et, mème si toute son expérience a du sens, la pensée reste centrale pour lui, qu'elle prenne la forme interne ou parlée ou écrite. Or nous ne sommes pas autonomes et une partie de notre pensée nous est transmise (ce qui ne nous interdit pas le doute et la critique). Les principaux moyens de transmission sont la parole, le livre, les publications écrites, et l'internet. En quoi consiste ce dernier ? Il met en correspondance un texte ou un contenu (appelé un "site"), et une succession de lettres ou de sigles (appelée le nom ou l'adresse du site). L'utilisateur d'un site doit, pour ètre mis en relation et voir apparaitre le texte sur son écran, taper sur son ordinateur ou sa tablette le nom du site. La reproduction du contenu du site chez l'utilisateur est rendue possible par l'utilisation à cette fin du réseau téléphonique. Le site est "émis" par un organisme appelé founisseur d'accès qui dispose des moyens techniques nécessaires et qui s'est entendu avec le gestionnaire du réseau de téléphone. Mème s'il est normal d'aimer lire un livre ou étudier dans un livre, qui reste ainsi l'outil de base, l'internet peut ètre une chance pour ceux qui veulent se libérer des frais d'impression et de publication,  ou  atteindre un public  sans avoir réussi à vaincre la prudence (compréhensible) des éditeurs, ou  favoriser la gratuité de la transmission du savoir ou de la culture.

 

LES SITES  LASCIENCE,  QUECROIRE, ...

La pensée peut ètre spécialisée ou générale. On pourrait croire que cette dernière a abouti de longue date et que tout y a été dit. Or, malgré son importance elle est aujourd'hui encore un sujet de recherche, et il est logique que des sites lui soient consacrés. Le site lascience va droit à la présentation de cette dernière qui est plus fiable et plus directement nécessaire que des opinions, fussent elles utiles pour comprendre l'univers et la place de la science. Ces opinions font l'objet du site quecroire.

dernière version:
01/01/2014